Je me suis lancée dans un projet de longue haleine, c’est le sweater « Julia » de Faina Letoutchaia. Il est magnifique, tricoté de bas en haut (donc from the bottom up) et en une partie. Ce sweater est un pull se style norvégien.
Au départ, j’ai eu beaucoup de problème pour trouver la bonne jauge et j’ai donc utilisé le fil tricoté par Faina, c’est à dire la Brown Sheep Nature Spun Sport, 100 % laine, 50 g / 168 m, aiguilles 3.75 mm coloris Ash pour le fond et Limeade pour les motifs.
Voilà ce que ça donne pour l’instant (Taille M)
Maintenant, j’en suis là:
C’est un sweater tricoté en rond, qui aura des steeks pour le col et les emmanchures, sur les côtés, il y a aussi des fausses couture.
Magnifique ! Bien sur, je ne connaissais ni le modèle ni la créatrice. Alors, je viens de me balader sur Ravelry et j’ai trouvé.. Tous les projets sont très réussis et j’aime bcp votre choix de couleurs… Cela me semble très doux…
Je pense que cela doit être agréable à tricoter avec cette taille d’aiguilles. J’avais pris énormément de plaisir à tricoter un sweater de Kate Davies dont j’adore les modèles et leur construction.
Belle continuation !
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Peux-tu m’éclairer sur la nécessité des steeks que j’ai découvert très récemment, je trouve cette technique risquée et j’en ignorais totalement l’existence après 40 bonnes années de tricot.
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Hello Sophie,
En fait les steeks sont des mailles qui seront par la suite découpées. Les steeks que l’on voit le plus souvent sont les mailles supplémentaires que l’on fait sur le devant d’un pull pour le transformer en cardigan. En fait, cela permet de tricoter en rond car il y a deux avantages, d’une part tu n’as pas de couture (et moi, c’est ce qui m’intéresse car je n’aime pas assembler mes pulls) et d’autre part, comme les pulls à steeks sont toujours des pulls à motifs, on a toujours le motif face à soit, car il n’y a pas de rang envers (vu que l’on tricote en rond).
Les steeks ne sont pas risqués car les mailles sont toujours sécurisées avant d’être coupées (à la machine ou au crochet) et on utilise toujours un fil qui accroche (qui est un peu rustique comme la laine Brown Sheep ou bien les fils de Jamieson & Smith qui sont utilisés pour les Fair Isle).
Ce système de steeks fait en fait partie de la culture des pays nordiques (Norvège ou Suède), ainsi que du nord de l’Ecosse (Fair Isle) et a été surtout connu grâce à internet.
Je dois dire que la première fois que j’ai coupé, j’ai eu un peu peur, mais les mailles de steeks de mon cardigan n’ont jamais bougé et je trouve cette technique géniale.
Bises
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Merci beaucoup pour cette explication très détaillée. Effectivement le jacquard tout à l’endroit doit être plus facile à suivre.
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Tu trouves toujours des modeles qui me plaisent beaucoup et quelles jolies couleurs tu as choisies.
très bonne semaine.
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et bin didonc quelle merveille…quelle merveille…et quel travail….;)
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Hello Sophie,
Je pense que les steeks ont été surtout créés pour ça, le fait d’avoir toujours le dessin du jacquard face à soi et aussi pour éviter les coutures.
Bises
Agnès
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Ah oui, celui-là il est aussi dans ma to-knit-list 😉
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Bonjour Dominique,
Ce sweater est très agréable à tricoter, mais j’ai galéré à trouver le bon fil avec le bon échantillon, d’où la nécessité d’en faire un. Les tailles données sont larges… car je ne suis pas une demi portion et j’ai dû choisir la taille M, car la L était vraiment trop grande. Il y a d’ailleurs un groupe ouvert sur Ravelry où nous sommes plusieurs à le tricoter. Il promet d’être beau et très chaud.
En fin de compte, je me suis rabattue sur le fil original, c’est à dire la laine Brown Sheep Nature Spun Sport que l’on peut trouver également en Europe (France chez laine et tricot.com et certainement en Belgique aussi).
Bises
Agnès
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